Travaux sur le captage: Remplacement du batardeau par une vanne à crémaillere

L'enjeu

Le captage ancien réalisé à l’aide d’un batardeau ne fonctionne que par débordement d’eau clair. Ce principe qui instaure un arrêt du transit sédimentaire a contribué au surcreusement de l’ancien lit de rivière et à la destabilisation du seuil. Après avoir conforté et stoppé l’affouillement sur sa base, il nous fallait changer le principe de gestion du seuil. La vanne à crémaillère permet une ouverture du seuil par le bas rétablissant le transit du sédimentaire dans le lit de la rivière.

Yves à la soudure des pattes d'attache des glissieres acier
Ajustement des glissières acier dans les encoches du seuil en béton
Au niveau de la vanne, le radier est renforcé par un blindage inox

Construction du portique en chêne pour la crémaillère.

Merci à Arnaud pour cette belle poutre de chêne que Yann mortaise pour en faire un superbe portique. Il supportera une crémaillère capable de lever la future vanne en chêne.

 

 

La belle poutre et les premiers test de passage de la crémaillère..

Le bati vertical est réalisé en pin, Yann nous a sculpté un joli tenon pour recevoir la poutre de chêne.

Ajustement délicat, Pierre s’applique

Pierre en train d’ajuster la potence de la vanne provisoire. Celle ci est réalisée avec des pannes de volet bois.

Ca y est la crémaillère est posée, il reste à finaliser le contreventement. et tester la machine. Sans doute qu’à terme une petite passerelle sera la bienvenue pour manipuler la crémaillère en toute sécurité pendant les crues…

——————————

Les premiers tests sont positifs. A partir de maintenant, l’ouverture par le bas permet aux sédiments de suivre leur cheminement naturel . La continuité sédimentaire est respectée!!…

sédiments mobilisés lorsque la vanne est relevée de quelque cm

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *