L'enjeu
Le captage ancien réalisé à l’aide d’un batardeau ne fonctionne que par débordement d’eau clair. Ce principe qui instaure un arrêt du transit sédimentaire a contribué au surcreusement de l’ancien lit de rivière et à la destabilisation du seuil. Après avoir conforté et stoppé l’affouillement sur sa base, il nous fallait changer le principe de gestion du seuil. La vanne à crémaillère permet une ouverture du seuil par le bas rétablissant le transit du sédimentaire dans le lit de la rivière.



Construction du portique en chêne pour la crémaillère.
Merci à Arnaud pour cette belle poutre de chêne que Yann mortaise pour en faire un superbe portique. Il supportera une crémaillère capable de lever la future vanne en chêne.

Le bati vertical est réalisé en pin, Yann nous a sculpté un joli tenon pour recevoir la poutre de chêne.

Ajustement délicat, Pierre s’applique

Pierre en train d’ajuster la potence de la vanne provisoire. Celle ci est réalisée avec des pannes de volet bois.

Ca y est la crémaillère est posée, il reste à finaliser le contreventement. et tester la machine. Sans doute qu’à terme une petite passerelle sera la bienvenue pour manipuler la crémaillère en toute sécurité pendant les crues…

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Les premiers tests sont positifs. A partir de maintenant, l’ouverture par le bas permet aux sédiments de suivre leur cheminement naturel . La continuité sédimentaire est respectée!!…
